Un échappement horloger entretient les oscillations du balancier d’une montre ou d’une horloge. C’est un composant mécanique qui se situe dans l’organe d’entretien. Il fonctionne de pair avec l’ancre et il est essentiel au bon fonctionnement d’un mouvement mécanique.

La composition de l’échappement

Ce composant prend la forme d’une roue dentée avec le pignon d’échappement à son centre. La forme des dents de la roue diffère selon leur imbrication avec les palettes de l’ancre. Cette ancre chassée à deux bras se tient sur une tige, et les palettes d’entrée et de sortie (en  rubis le plus souvent) s’ajustent par rapport aux deux bras de l’ancre. La roue d’échappement tourne dans le sens des aiguilles, et ainsi les dents de la roue en rotation rencontrent d’abord la palette d’entrée puis la palette de sortie. A l’extrémité de l’ancre, on trouve un petit plateau monté sur un plus grand plateau, lui-même chassé sur l’axe du balancier.

Comment se déroule le mouvement de l’échappement ?

Il s’agit d’un mouvement en trois temps.

La roue d’échappement commence par faire une légère  rotation sur elle-même. Après ce petit mouvement la palette d’entrée de l’ancre la bloque. Puis, à l’autre extrémité de l’ancre, au niveau du contact avec les deux plateaux, la cheville s’engage dans les cornes de l’ancre et fait pivoter l’ancre pour libérer la roue d’échappement avec l’aide du balancier qui reste immobile.

Ce mouvement se termine au même moment que l’impulsion commence. La palette et le balancier transmettent la roue d’échappement en rotation à l’ancre.

Enfin, lorsque la roue d’échappement n’est plus en contact avec la palette d’entrée, l’ancre peut se coller à la goupille.

Les trois phases de ce mouvement complexe entretiennent les oscillations du balancier, ce qui permet de faire fonctionner une montre mécanique pendant plus de 48 heures sans devoir remonter le ressort du barillet.